Baños
- Equateur
- 11 août 2015
- 3 min de lecture
Banos, ou Banos de Agua Santa, est une petite ville de 20 000 habitants située au centre du pays à 200 km au sud de Quito, à 1840 m d'altitude, aux portes de la jungle et au pied du volcan Tingurahua (l'un des plus actifs du pays). Ville la plus touristique du pays après Quito et Otavalo, Banos est une destination appréciée pour les vertus relaxantes des piscines thermales auxquelles la ville doit son nom, mais aussi pour les sports extrêmes qu'elle propose (rafting, canyoning, balançoire géante, tyrolienne, etc.) et bein sûr pour la beauté des paysages qui l'entourent. Par contre, Banos est aussi réputée pour sa météo plus que capricieuse du fait de sa proximité avec la jungle: c'est soleil et pluie tous les jours, on se croirait en Bretagne.

Nous y sommes arrivés mercredi matin (vers 5h!!) en bus de nuit depuis Cuenca. Une fois sur place, nous nous rendons chez Juan Carlos et sa femme Sylvia, nos Couch Surfer pour cette étape de deux jours. Après quelques heures de sommeil supplémentaires, nous partons en direction du centre-ville avant d'aller barboter aux thermes de Salado un peu à l'écart de la ville (ce sont les préférés des locaux - 4$ l'entrée). Sur place, on trouve plusieurs bassin d'eaux de toutes températures dans un jolie cadre verdoyant et montagneux. Même si ce ne sont pas les plus beaux que nous ayons vus, et malgré une météo moyenne et l'odeur de souffre bien présente, ça fait toujours du bien !

Suite à cette bonne heure de détente, nous redescendons en ville pour déjeuner, visiter (rapidement ce n'est pas bien grand) le bourg de Banos, et faire quelques courses en vues de préparer de bonnes crêpes pour nos hôtes. Nous passons ainsi un bon moment avec Juan Carlos et Sylvia, un couple adorable qui accueille de nombreux voyageurs (Juan Carlos ayant été un des pionniers de Couch Surfing en Equateur, il a acueilli près de 6000 personnes en 9 ans!) et avec qui nous avons pu partager de nombreuses expériences de voyages et en apprendre plus sur l'histoire et l'actualité de l'Equateur. Une très bonne soirée !

Le lendemain, nous partons avec JuanK pour une journée de balade en vélo. JuanK, qui est guide touristique de formation et de profession, a récemment créé à Banos un Free Biking Tour, à savoir, une demi journée (4h) d'excursion à vélo pour aller admirer les beautés de la région avec un guide et gratuitement. Simplement, il faut laisser un Pour Boire à la fin. C'est malin, ça cartonne, et au final, ça rapporte pas mal à JuanK qui capitalise sur l'habitude et la générosité des touristes, notamment anglo-saxons (certains laissent jusqu'à 50$!). Au programme, un petit parcours dans la ville (cascade, vu sur le volcan, etc.) avant de filer en direction du Canyon et la "route des Cascades". Sur la route, plusieurs stops pour admirer les points de vue, faire de la Tyrlienne (la plus longue et rapide du pays qui traverse le canyon en passant sur la rivière!), traverser le rio Pastaza en tarabiata (nacelle métallique accrochée à des câbles), et bien sûr voir les nombreuses cascades. La balade se termine au niveau de la plus grande d'entre elles, et la plus puissante du pays, el Pailon del Diablo ("le Chaudron du Diable"). Après 30 minutes de descente le long d’un sentier perdu dans une végétation verdoyante et luxuriante, on arrive devant ce monstre au bruit assourdissant de 80 mètres de haut que l'on peut approcher au plus près grâce à un passage dans la roche (on finit trempé par contre). Impressionnant !


(cascade dans la ville)

Une fois remontés, nous avons droit à une pause déjeuner avant de retourner en ville en camion-bus. Une demi-journée vraiment sympa au rythme du vélo à se régaler de ces beaux paysages, merci JuanK !

Banos fut donc une étape loisir et nature au beau milieu de l'Equateur où nous en aurons appris pas mal sur le pays (merci JuanK et Sylvia) et qui nous laissera un bon souvenir.
Après ces deux jours au top sur Banos, nous devons repartir le vendredi matin vers Ambato sur la route de Latacunga d'où nous comptons aller vers le Volcan Cotopaxi.
Mais quand ça veut pas...
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