Santa Marta et Parque Tayrona
- Colombie
- 11 sept. 2015
- 3 min de lecture
Après la belle Carthagène, nous poursuivons notre périple sur la côte caraïbe de Colombie par la région de Magdalena et sa capitale Santa Marta où l'on trouve de nouvelles merveilles.
Située à 225 km à l'est de Carthagène, Santa Marta est aujourd'hui une grande ville de plus de 500000 habitants qui a le mérite d'être la première ville constuite par les Espagnols sur le continent (1525) et d'être la ville où mourut Simon Bolivar, le libérateur de la Colombie (et du Vénézuéla, de l'Equateur, etc.). Hormis cela, et sa grande plage au bord de la ville, force est de reconnaitre que Santa Marta ne présente que peu d'intérets, si ce n'est d'être une base idéale pour se rendre au Parc Tayrona, ou encore à la Ciudad Perdida et à de nombreux petits villages et plages alentours (Minca, Taganga, Palomino, etc.). C'est d'ailleurs pour cela que l'on y trouve néanmoins des hostels vraiment sympas pour pas trop chers. Pour nous ce fut le Mango Tree Hostel, un endroit ravissant avec sa petite piscine, sa terrasse, son patio, ses hamacs et son calme.

Nous y sommes arrivés jeudi soir sous un orage monstrueux qui a complètement inondé la ville. Le lendemain, nous prenons les informations nécessaires pour les prochains jours et réservons un trek de 4 jours dans la Ciudad Perdida pour le lundi. Entre temps, nous irons nous poser sur les plages du Parc Tayrona juste à côté.
Samedi, équipés de quelques affaires (Blondie fait de grands progrès en la matière!) pour les 7 prochains jours, nous partons prendre un bus pour atteindre l'entrée du Parc Tayrona à 1h de là.
Situé à 34 km de Santa Marta, le Parc Tayrona est une destination incontournable du nord de la Colombie car il abrite des plages paradisiaques et une biodiversité endémique exceptionnelle dans les montagnes de la Sierra Nevada de Santa Marta (qui est tout simplement le massif côtier du monde avec un sommet à 5775 m à seulement 42 km de la mer!). Le parc comprend 30 km2 de zone maritime dans la Mer des Caraïbes et 150 km2 de terre. Très bien préservé (ici on ne déconne pas avec les lois du parc) et entretenue, on y vient massivement (plus de 200000 visiteurs par an, le deuxième parc le plus visité du pays) pour se reposer quelques jours dans ce cadre came et paradisiaque.
Après les explications de rigueur sur le parc et l'acquittement de 40000 pesos de droit d'entrée, nous partons pour deux petites heures de randonnée dans la forêt et au bord de l'eau, sous une chaleur monstrueuse, pour rejoindre le Cabo San Juan où se trouvent les plus belles plages du parc et un campement idéal pour rester quelques jours.


A peine arrivés que nous courons nous baigner dans cette belle eau turquoise et transparente, dans ce cadre paradisiaque. Une fois rafraichis nous nous enquérons de réserver nos hamacs pour la nuit sur le petit promontoir rocheux qui domine le Cabo et où trône une dizaine de Hamacs au bord de l'eau. La vue y est incroyable et la nuit y sera inoubliable. La vue sur la plage, le couché de soleil, le ciel étoilé, le bruit des vagues pour berceuse, et le levé de soleil en guise de réveil... c'est magique!



Dimanche, nous changeons de côté de plage (toujorus au Cabo San Juan) et restons buller toute la journée à se baigner et se dorer la pilule. Dure! Grosse journée qui se finit au resto de la plage avec deux anglais rencontrés la veille puis dans les hamacs sur la plage.

Le lendemain, nous devons retourner à l'entrée du parc (toujours aussi chaud sur la route) où nous retrouvons une jeep de l'agence qui doit nous conduire jusqu'au point de départ du trek de la Ciudad Perdida (astuce à négocier avec votre agence quand vous achetez le tour pour gagner du temps).

Ainsi, le parc Tayronna aura été à la hauteur de sa réputation : un endroit immanquable qui offre des paysages magnifiques aux couleurs des Caraïbes. Il nous aura en tout cas offert nos derniers moments de plages avant plusieurs mois...
En bonus : pour les vaillants et ceux qui n'ont pas peur de la chaleur, il est possible de faire un plus grand tour du parc en passant par le village de Pueblito (2h de marche depuis Cabo San Juan) et de finir la randonnée à Calabazo. Ce circuit nous avait été recommandé mais nous n'avons pas eu la force d'y aller avec cette chaleur.
Comentários