Honduras : Copan et Lago Yojoa
- Honduras
- 27 déc. 2015
- 3 min de lecture
14è pays du voyage, le Honduras.
Bien plus grand que le Salvador, il est certainement le plus méconnu et mal aimé des pays d'Amérique latine. Réputé dangereux (2è mondial, juste derrière le Salvador, selon les années) et pauvre, il est donc très peu visité et connu des voyageurs, hormis peut-être pour ses incroyables et fincancièrement accessibles spots de plongée et snorkelling sur les Bay Islands (Utila et Roatan). Nous décidons néanmoins de nous y arrêter quelques jours pour explorer certaines de ses merveilles.
Au menu, les ruines Maya de Copan (les dixièmes et dernières de notre séjour dans ce coin)à l'ouest du pays et le Lago de Yojoa.
Partis dimanche matin à 5h du matin d'El Tunco (Shuttle à 35 dollars!!! quand même), ce dernier nous conduit - après un court passage par le Guatemala - à Copan Ruinas, jolie petite ville de type colonial câlée à côté des ruines du même nom.

A peine arrivés et installés à l'hotel Via Via, la chambre la moins chère de la ville (10$), nous partons visiter les ruines à la sortie de la ville.
Ces dernières valent le coup d'oeil mais ne sont pas les plus dingues que nous ayons vues. Certes, les hyérogliphes et sculptures que l'on peut admirer sur les stèles ou marches sont certainement les plus fines et mieux conservées de toutes, mais le site en lui-même reste bien moins grand et impressionnant que les précédents (peut-être qu'on devient difficile aussi ;-)). Par contre, le comité d'accueil composé de Perroquets et autres oiseaux colorés et au chant surprenant est super sympa!


Lundi, nous repartons de Copan pour rejoindre, en bus local, le D&D Brewery, présenté comme le repère des voyageurs sur le Lago Yojoa. Après un passage à San Pedro Soula - classée comme la ville la plus dangereuse du monde !!! mais qui dispose du terminal de bus le plus moderne et efficace du continent - nous voici dans ce coin bien calme, naturel et sauvage, dans cette auberge planquée dans la jungle, non loin du lac. Niveau qualité, confort et services, pas grand chose à dire sur cette auberge, hormis l'absence de cuisine. Mais au niveau du prix, c'est démentiel ! Tout coûte une fortune alors que nous sommes dans un des pays les plus pauvres du continent. Bref, ce n'est pas cela qui va nous démotiver, mais il va falloir composer par nous-même.
Heureusement, les options de visites ne manquent pas. Après une première courte balade au bord du lac dans la zone archéologique (qui n'en est pas vraiment une!), nous partons mardi visiter la Finca Paraiso à côté de l'hotel. Cadre verdoyant, sentier bien balisé qui conduit à quelques miradors sur le lac, arbres et plantes bien présentés, champ de café à gogo, rivière, Pozo de Azul et même une piscine pour les clients de l'hotel local... 2h de marche très sympa. Il vous en coutera 25 Lempiras et quelques dizaines de boutons de mousitques !


En fin d'après-midi, nous partons faire un tour de 2h sur le lac avec Omar, un local rencontré sur le bord du canal qui nous a proposé de faire ce tour en bateau à moteur pour 350 lempiras. L'hotel nous demandait 500 pour le faire en bateau à RAME !!!!! Résultat, une superbe balade sur ce beau lac qui accueil une quantité incroyable d'oiseaux en tout genre (on en voit encore davantage au petit matin!) et qui offre des paysages magnifiques.



Couché de soleil en bonus. Magique, et tellement romantique :-)
Mercredi, nous quittons - en compagnie de Steeven et Tina que nous allons revoir - la D&D pour rejoindre le Nicaragua. Là encore, le prix parait exhoritant : 60 dollars ! mais ce genre de bus direct qui relie le Lago à Léon au Nica n'est pas si fréquent et cela garantie de faire un voyage tranquille, direct, dans un van tout équipé.
Peut-être pas autant que le Salvador, mais le Honduras restera égalment comme une bonne surprise. Certes, ce n'est pas le plus beau et riche (en terme de paysage et attractions) pays du monde, mais il présente quelques points d'intérêts superbes et est tout à fait en mesure de satisfaire les exigences de nombreux voyageurs en termes d'infrastructures (l'autoroute qui traverse le pays est plus moderne que les notres en France) et services. Le seul inconvénient étant que le pays n'attirant que très peu de touristes, il revient assez cher de pouvoir se loger et bouger dans le pays, faute de concurrence dans ce domaine pour le moment. En tout cas, nous ne regrettons pas notre choix d'être - brièvement - passés par là. Copan (la ville et les ruines) et le Lago méritaient bien un détour !
Comments